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À propos
"'Tissu de peau' analyse les analogies entre ces deux tissus sensibles, que sont les tissus tégumentaires et les tissus textiles. Peau et tissu sont à la fois interface, surface, volume et contenant. Tissu de peau PoéTise entre terminologies médicales et références textiles. Ainsi Corinne Déchelette et Patrick Moureaux dialoguent. L’une énonce, l’autre (se) questionne. (...) Peau et tissu supportent la métaphore et partagent un langage commun. Tour à tour, Corinne Déchelette et Patrick Moureaux convoquent les notions d’ennoblissement (tissu/peau enduits, teints, brodés...), de photosensibilité (la lumière et les rayonnements UV sont tout autant délétères pour la peau que pour le textile) ,du sur mesure sous toutes les sutures/coutures (tissu/peau drapés, moirés,capitonnés...). "Tissu de peau" nous touche. Les illustrations d’Isabelle Coll viennent renforcer cet imaginaire : la peau se veut couverture de survie, le tissu cutané de quelque 2m2 s’enroule telle une pièce de tissu, l’interface entre l’épiderme et le derme est semblable à une bande auto-agrippante, le tissu nerveux dessine une dentelle à fleur de peau, une étiquette de composition est cousue à notre peau. (extrait de la préface de Sylvie Marot)
